Manuel et Renée suivis d’une remorque bien ficelée, au matin du samedi, stoppaient dans la cour Gerbet à l’heure du déjeuner. Tous les repas seront pris dans « la salle à vivre de Renée », ce que je nomme le garage. On décharge le fameux Strasbourgeois et bien sûr Patricia est sollicitée, elle a d’ailleurs deux planches à roulettes neuves : madame la Brocanteuse !

Manuel est aimanté par sa Loire puis nous montons le Mills (superbe échafaudage). A l’heure du coucher de soleil, la Loire toujours : à pied ? ça ne va pas ! En carrosse bien sûr. Loire, chemin de halage du canal, demi-tour avec le « franchiseur », découverte du village des vignerons un peu planqué entre fleuve et coteau, comme une réserve d’indiens. Et oui, je suis sur le cul bien collée au siège arrière de 4X4 malgré mes gesticulations habituelles. On fuit déjà par la petite côte pour atterrir dans les vignes et se coltiner un sacré panorama ou se faufile la garce de Loire.

Au retour, Bonzaï surveillait sa proie : un truc qui vole bas et se colle littéralement au haut d’une porte de placard. Merveille que cette chauve-souris, assez grosse, bien démystifiée à la lumière, photographiée sur toutes les coutures et notre Renée qui crie et recrie : éteignez la lumière, vous l’effrayez !

Manuel la saisit le plus délicatement possible, ça pousse un petit cri aigu, il ouvre la main dehors.

Et le lendemain, c’est une sorte d’orage au loin avec un ciel incroyable qui me réveille. La Charité sous la pluie. Affaire à suivre… Il faudra revenir. Bécots et rebécots.

Les photos suivront, la galerie des portraits s’enrichit.